Les entreprises à trésorerie limitée préfèrent s’orienter vers le leasing plutôt que d’investir d’énormes sommes d’argent pour l’achat au comptant ou de s’endetter en optant pour un achat à crédit. Les nombreux avantages du leasing utilitaire font que ce mode d’acquisition d’un véhicule a trouvé sa place sur le marché de l’automobile professionnel. Les professionnels ont le choix entre les deux types de leasing qui sont la Location avec Option d’Achat et la Location Longue Durée, et ce, en fonction des besoins de leurs activités.
Leasing utilitaire : principes
Destiné aux professionnels, le leasing utilitaire est une location de véhicule à usage professionnel à durée déterminée selon le type de contrat choisi, la LOA ou la LLD. Ce mode de location leur permet d’acquérir un véhicule de modèle récent en ne payant que les loyers mensuels. Le contrat de leasing comporte le type de location et sa durée, le montant et les modalités de paiement des mensualités, le montant de l’apport initial s’il a lieu ainsi que les services inclus ou en option. Les deux types de leasing permettent de renouveler le parc auto sans impacter le capital de l’entreprise.
Le prix du contrat LOA est calculé en prenant en compte la durée de location, le premier loyer en incluant l’éventuel apport et la valeur résiduelle du véhicule si le locataire décide de lever l’option d’achat. Pour la LLD, le calcul se fait en fonction du prix d’achat du véhicule, les équipements et les options souscrites. Le kilométrage annuel, l’entretien, les services annexes et la marge du loueur sont également pris en compte. Les professionnels peuvent se renseigner sur ces types de leasing utilitaire en consultant le guide du leasing utilitaire.
Leasing utilitaire en LOA
Adapté aux professionnels aux moindres déplacements en raison du forfait kilométrique annuel limité à 15 000 km et même à 10 000 km par certains loueurs, ce type de leasing permet de disposer d’un véhicule utilitaire neuf ou d’occasion. La durée de location est de 2 à 5 ans en versant des loyers mensuels et une possibilité d’acquérir le véhicule à sa valeur résiduelle en fin de contrat. Le montant du loyer peut être modulé en fonction de l’apport initial s’il existe et de la durée des mensualités. Comptabilisées en charges, celles-ci bénéficient d’une réduction d’impôt sur le montant des bénéfices de l’entreprise et permettent de récupérer la TVA. En plus, les services annexes comptent les contrôles et entretiens périodiques recommandés par le loueur. Le locataire prend en charge l’entretien du véhicule s’il n’est pas compris dans les services annexes. En ce qui concerne l’assurance, la souscription de celle-ci est à la charge du locataire dont le minimum requis est la garantie responsabilité civile. Souscrire des garanties additionnelles est préférable pour couvrir les sinistres comme le vol, la perte ou la destruction du véhicule. Cependant, le bailleur reste le propriétaire du véhicule sauf si le locataire lève l’option d’achat en versant une somme supplémentaire.
Le leasing utilitaire en LLD
Contrairement à la LOA, la LLD n’offre aucune possibilité de racheter le véhicule. Celui-ci doit être restitué au bailleur dès la fin du contrat. Par contre, le locataire verse des loyers mensuels durant la durée du contrat qui est définie entre 12 à 60 mois. Ceux-ci incluent les frais d’entretien du véhicule ainsi que l’assistance en cas d’immobilisation du véhicule. Dans ce cas, le locataire bénéficie d’un autre véhicule. La perte financière en cas de destruction ou de vol du véhicule et l’assurance sont également comprises dans le contrat de location. Certains loueurs peuvent mettre à disposition du locataire une carte carburant valable en France et en Europe. Par ailleurs, le forfait kilométrique annuel de la LLD est avantageux pour les professionnels qui font un usage intense de leurs véhicules. Comme les loyers sont pris en compte en tant que charges, ils sont déductibles d’impôts, mais dans la limite de 18 300 euros par an et la TVA est récupérable à 100 %.
