Défiscalisation immobilière : explications et modalités à choisir

Un investissement immobilier nécessite d’avoir quelques connaissances sur tout son déroulement. Il ne s’agit pas que d’une simple transaction ou d’un vulgaire projet de construction. De nombreux paramètres doivent être pris en compte pour prospérer dans la manœuvre sans connaître les échecs. C’est dans cette optique qu’il faut savoir jouer des conditions financières de son projet pour n’en tirer que des profits. L’investisseur peut faire usage des principes de la défiscalisation pour obtenir une déduction des charges applicables sur sa propriété. Le principal objectif est alors de bénéficier d’une réduction d’impôts. Voici quelques détails importants à savoir à ce sujet.

Qu’est-ce que la défiscalisation immobilière ?

Dans le domaine de l’immobilier, la défiscalisation correspond à des dispositifs légaux permettant à un investisseur d’obtenir une réduction fiscale intéressante pour son projet. Cette dernière est possible en déduisant une partie des charges imposables sur les frais d’entretien et de mise en valeur du bien :

  • Les frais de gestion, de sécurité et de procédure,
  • Les frais de réparation et de rénovation,
  • Les frais liés aux améliorations,
  • Les primes d’assurances,
  • Les charges fiscales,
  • Les provisions.

Pour comprendre la défiscalisation immobilière, il est important de souligner qu’il s’agit d’un moyen utilisé pour bénéficier des revenus supplémentaires dans le placement. Par ailleurs, le fonctionnement des dispositifs dépend du régime foncier ainsi que de l’état des logements (neuf ou anciens).

Les dispositifs disponibles en défiscalisation immobilière

Pour soutenir la construction des logements neufs et la réhabilitation des logements anciens, l’État a mis en place différents dispositifs pour appuyer les investisseurs. Ces derniers sont l’essence même de la défiscalisation immobilière.

La loi Pinel

Avec ce dispositif, le contribuable bénéficie d’une réduction d’impôt dans un investissement locatif. Malgré tout, cette dernière doit tenir compte de la durée de location. Pour un contrat de six ans, elle fait référence à une valeur de 12%. Pour neuf ans, elle est à 18%. Pour douze ans, elle peut atteindre les 21%. Celle-ci n’est applicable que si le logement est une occupée en tant que résidence principale. Les législations ont imposé un plafond fiscal de 300 000 euros pour ce dispositif.

La loi Censi-Bouvard

Dans la mesure où le contribuable a choisi d’investir dans un logement meublé, il peut faire usage de la loi Censi-Bouvard. Cette dernière consiste à bénéficier d’une réduction d’impôts de 11% pour un contrat de bail entre neuf et douze ans. Elle possède le même plafond fiscal que la loi Pinel. Par ailleurs, celle-ci peut être accompagnée par le dispositif de loueur meublé non professionnel.

La loi Malraux

Si le contribuable veut investir dans les monuments historiques ou dans les centres-villes, l’État peut accorder un avantage considérable au niveau fiscal. Avec la loi Malraux, il peut bénéficier jusqu’à 30% de réduction d’impôts. Mais il faut avant tout considérer l’emplacement géographique du bien. Les opérations réalisées doivent également influer sur ce pourcentage.

Le dispositif Denormandie

Pour les projets de rénovation et de réhabilitation de bien ancien dans le centre-ville, le dispositif Denormandie permet de déduire jusqu’à 21% pour un investissement de 12 ans. D’autre part, celui-ci doit tenir compte du plafond de loyer, la localisation et le délai d’engagement.

La loi Cosse

Avec la loi Cosse, la défiscalisation immobilière se base sur une déduction forfaitaire des revenus fonciers. Contrairement aux autres dispositifs, celui-ci se montre plus avantageux lorsque le loyer est abordable. Ceci est donc plus recommandé aux investisseurs ayant des mensualités modérées.

Chameria